Chief Dr. Henry Ndifor A. Enonchong
est décédé a Douala le 26 juin 2008. Mais Monsieur Charles Abi, lui
n'avait pas été reconnu par le défunt du vivant de ce dernier.
Quelques jours après le décès de Chief Dr. Enonchong, Mr. Charles
Abi débarque du Nigeria après 30 ans, sur un bendskin ou "okada", traversant la frontière entre le
Cameroun et le Nigeria par la route. Sans le moindre Naira dans sa poche, il ne
pouvait pas se payer un billet d'avion,
ni même la traversée par pirogue.
Alors que ses frères et sœurs s'attelaient à préparer les obsèques de
leur père, Charles Abi Enonchong, lui, préparait sa main basse
sur la succession.
Requête aux fins de Déclaration
de Naissance :
Pendant que le corps de feu Chief Dr. Enonchong était encore
à la morgue, Monsieur Charles Abi Enonchong va déclarer sa propre
naissance par devant un magistrat véreux le juge Leslie FORBANG du Tribunal de
Grande Instance de Buea. Pour essayer de dissimuler sa propre déclaration, il
fait la requête au nom de Florence NDIFOR ENONCHONG qui déclare, le 8 juillet
2008, la naissance d’un enfant né 49 ans plus tôt, c'est-à-dire le 9 décembre
1959.
Dans la précipitation pour faire un
faux, Charles Abi Enonchong a commis plusieurs erreurs :
1.
La requête est établie au nom de Florence
NDIFOR ENONCHONG. Or, cette personne n’existe pas. N’ayant jamais vraiment connu
sa mère, Charles Abi va la présenter comme Florence et ajouter NDIFOR ENONCHONG
pour démontrer qu’elle était l’épouse de feu Chief ENONCHONG. Mais Ndifor est l'un des prénoms du défunt et un prénom ne s’ajoute pas au nom d’une mariée. Ce
serait comme si une femme faisait une requête au nom de Florence Jean-Paul
Enonchong. (l’histoire de la mère de Charles et de son faux sera publiée dans
un futur proche)
2.
Que ce soit Florence NDIFOR ENONCHONG où
Fatima EBAI (son vrai nom), cette femme était à plus de 5000 km de Buea, et ne
pouvait donc pas être celle qui a, comme il est indiquée sur la déclaration, signé
la requête. En effet, cette dame n’arrivera sur le territoire camerounais que
la nuit du 11 juillet 2008, 3 jours après sa prétendue comparution devant le
magistrat Leslie FORBANG.
3.
Lorsqu’on « reconstitue » un acte,
il faut pouvoir prouver qu’il en a déjà existé un. Or, aucune référence à
une inscription dans un registre de naissance n’apparait sur la requête. Il s’agit
donc ici de la demande d’un tout nouvel acte, comme celui d’un nouveau-né, et
non la reconstitution d’un acte existant comme Charles Abi va le prétendre par
la suite.
4.
C’est pour cela aussi que la profession du père
n’est pas celle qui se serait retrouvée s’il s’agissait d’une copie ou d’une
reconstitution, c'est-à-dire la profession exercée par le père lors de la
naissance de l’enfant. A la case profession du père : DECEDE
5. Un autre problème, le nom du père : Sur la déclaration de naissance, le père est identifié comme étant Henry Ndifor ENONCHONG et non Henry Ndifor Abi ENONCHONG qui est le célèbre avocat. Pourtant, Henry Ndifor ENONCHONG, lui, et bel et bien vivant. L’un des enfants légalement reconnu de feu Chief Dr. ENONCHONG. Est-ce lui le père de Charles Abi ENONCHONG ?
5. Un autre problème, le nom du père : Sur la déclaration de naissance, le père est identifié comme étant Henry Ndifor ENONCHONG et non Henry Ndifor Abi ENONCHONG qui est le célèbre avocat. Pourtant, Henry Ndifor ENONCHONG, lui, et bel et bien vivant. L’un des enfants légalement reconnu de feu Chief Dr. ENONCHONG. Est-ce lui le père de Charles Abi ENONCHONG ?
Malgré toutes les incohérences, l’absence
des deux parents et de leurs signatures, l’absence de la preuve qu’un acte
avait existé avant qui portait les noms des deux parents, les erreurs de noms des parents, le juge, Leslie FORBANG va, le 8 juillet 2008, signer le jugement déclaratif de la
naissance de Charles Abi ENONCHONG et va y apposer la formule exécutoire pour empêcher
toute contestation possible.
L’acte de naissance :
Les incohérences ne s’arrêteront pas là.
Le 7 juillet 2008, donc le jour avant le jugement de déclaration de
naissance, Charles Abi ENONCHONG va faire établir son acte de naissance par la
mairie de Tiko.
La profession du père : DECEDE
C’est donc par ce subterfuge que
Charles Abi ENONCHONG va se faire reconnaitre par feu Chief ENONCHONG de manière
posthume et se servir de ce document pour escroquer des milliards de francs CFA
à la Succession ENONCHONG.
Un acte de naissance posthume |
Un prisonnier !
Bien qu’il ait dissimulé cet acte aux
vrais héritiers ENONCHONG pendant des mois, certains vont découvrir le faux et
demander une enquête, d’abord à la Légion de la Gendarmerie du Littoral où ils déposeront
plainte pour faux et usage de faux à l’encontre de Charles Abi ENONCHONG. Suite
à leur enquête qui durera deux mois et les conduira aux sud-ouest pour s’enquérir
de la vérité, la Gendarmerie va présenter Monsieur Charles Abi ENONCHONG devant
le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance du Wouri.
Devant la flagrance de ce faux,
Charles Abi ENONCHONG sera placé en cellule pendant plusieurs jours. Après
avoir supplié le procureur de la relâcher, promettant de ne pas se servir des
faux documents, et promettant de s’asseoir avec ses frères pour trouver un
arrangement amiable, Charles Abi sera libéré
en janvier 2009. Il sera néanmoins inculpé et envoyé devant le juge d’instruction.
Depuis lors, le dossier demeure chez le juge d’instruction qui n’a pas encore
rendu d’ordonnance.
La Police Judiciaire atteste que c'est un faux :
La suite à venir….
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