mercredi 17 avril 2013

CAMEROUN, AFFAIRE SUCCESSION ENONCHONG: RÉPONSE AUX PUBLICATIONS DE CHARLES ABI ENONCHONG




Cet article est basé sur un communiqué de presse signé par certains ayants-droit ENONCHONG à des rédactions le 16 avril 2013


Enonchong:Camer.be

Chers lecteurs, 
J'ai l'insigne honneur de venir auprès de vous en mon nom propre et au nom de mes frères et sœurs vous soumettre les informations et faits suivants afin de vous éclairer relativement aux affaires concernant la Succession ENONCHONG.

Maître Dr. Henry N. A. ENONCHONG, notre feu père, est décédé le 26 Juin 2008 à Douala;



Le 7 Juillet 2008, un certain Charles ABI ENONCHONG, venant d’entrer le territoire du Cameroun du Nigeria, s’est fait établir un faux acte de naissance à Tiko daté du même jour, établissant qu’il est le fils du dé cujus ;









Curieusement son acte de naissance obtenu à titre posthume fait mention d’un jugement supplétif établi le 8 juillet 2008, c’est-à-dire, un jour après l’établissement de l’acte de naissance ;



Ainsi muni de ces fausse pièces, le dénommé Charles ABI ENONCHONG se fait établir une carte d’Identité Nationale Camerounaise en Octobre 2008 ;





Le 1er Septembre 2008, il a brandit un acte de mariage obtenu à titre posthume ;




Le Maire de Buea, Monsieur MBELLA MOKI Charles, a dénoncé ce faux acte de Mariage dont se prévaut Madame Florence Nancy EBAI OROCK suite aux entreprises de son fils Charles ABI, et Monsieur le Maire a surtout décrié le faite qu’on lui aurait proposé la somme de 6.000.000 (Six Millions de Francs CFA) puis 12.000.000 (Douze Millions de Francs CFA) et jusqu’à 20.000.000 FCFA à une autre occasion pour authentifier ce faux acte de Mariage qui n’avait jamais existé dans les archives du Centre d’Etat-Civil de Buea – mais ce brave patriote Camerounais a refusé de céder à la corruption ;
En définitive, se prévalant essentiellement des fausses pièces suscités, de décisions de justice obtenu à notre insu avec les fausses pièces sus évoquées, et de procès verbaux d’Assemblés Générale Extraordinaires illégales le désignant Directeur ou Administrateur de sociétés où il n’a pas qualité, Mr. Charles ABI avec la complicité de certains va user de la ruse et du mensonge pour s’accaparer de la vaste majorité des biens (meubles et immeubles) et détourner les fonds de la Succession ENONCHONG bloqués dans des comptes bancaires ;
C’est ainsi que le compte personnel de feu notre père à la National Financial Crédit (N.F.C.) Bank S.A, a par miracle été dépouillé de la somme de 300.000.000 (Trois Cents Millions de Francs CFA), malgré la contrainte de l’ordonnance N° 1040 du 01/09/2008 du Tribunal de Première Instance de Yaoundé - Centre Administratif, bloquant les fonds, pourtant ladite ordonnance jusqu'à ce jour ne souffre d’aucune rétraction ;
 Le 23 Décembre 2010, Charles ABI en complicité avec la N.F.C. Bank S.A. a réussi à soutirer la somme de 200.000.000 (Deux Cents Millions de FCFA) du bon de caisse N° 0198407 au nom de la société ABANE GLOBAL BANK PLC, malgré diverses procédures en opposition d’un tel retrait, et malgré un communiqué fait par tous les enfants ENONCHONG contre Charles ABI ENONCHONG ;

Il nous a rapporté le faite que le 11 Mars 2010, le Colonel Paul Hakassou de la Légion du Littoral à perçu un chèque N° 601089 d’une somme de 200.000 (Deux Cents Mille F CFA) du compte N° 08002000572 de Charles ABI ENONCHONG situé à la UBA, ce qui peux expliquer pourquoi dans la nuit du 10 janvier 2011, aux environs de 20 heures à 22 heures, quand une patrouille de la Gendarmerie intervient dans le quartier de Bonapriso vers Energy Club  pour préserver la paix, dans des circonstances ou Charles ABI a demandé à une cinquantaine de « gros bras » d’empêcher certains des enfants ENONCHONG d’occuper des appartement appartenant en toute propriété à leur défunt père, le Colonel Paul Hakassou par le téléphone de Charles ABI ordonne ladite patrouille de la Gendarmerie de ne pas agir et de quitter les lieux ;
Lesdits « gros bras » on menacé, violenté et agressé plusieurs des ayant-droits ENONCHONG à Bonapriso pendant plus d’une semaine afin de les empêcher d’occuper des appartements appartenant en toute propriété à leur défunt père;
Nous, les enfants de feu Chief Dr. ENONCHONG, faisons constamment l’objet de menaces et d’agressions des complices ou hommes de mains de Charles ABI qui veut tout seul s’accaparer et s’approprier de nos biens successoraux, et qui se joue de la loi et la justice au Cameroun en engageant diverses procédures vexatoires afin de nous écarter de la succession du patrimoine de notre défunt père ;
Pourtant, le Tribunal de Grande Instance du Wouri, Douala, par jugement avant dire droit N°735/ADD du 6 juin 2011, s’est déclaré juridiction compétente ratione loci pour connaitre de la succession de feu Maître Dr. Henry N. ENONCHONG (décédé le 26 juin 2008 à Douala) et a désigné trois (03) coadministrateurs ;

















Il importe de dire que ce jugement ne sort pas de nulle part. Charles ABI (au nom de sa mère Florence Orock EBAI dont il détient la procuration) avait saisi ce tribunal en date duaoût 2008 pour obtenir un jugement d’hérédité et se faire nommer administrateur de la Succession ENONCHONG.






D'autres ayant-droits ont eux aussi saisi le tribunal de Grande Instance du Wouri début août 2008 aux mêmes fins. Bien évidemment les deux requêtes ont été jointes dans une seule procédure. Bien qu’aujourd’hui, Charles ABI aime à déclarer que le Tribunal de Grande Instance du Wouri s'est "illégalement" saisi de cette affaire, c'est en réponse à sa propre requête du 4 aout 2008 dans laquelle il demande que ce Tribunal :

« Vu l’urgence,  Ordonne par jugement Avant Dire Droit : La désignation du premier enfant et fils légitime du feu Chief Dr. ENONCHONG Henri Abi en la personne de Charles Abi ENONCHONG comme administrateur des biens de la Succession ENONCHONG »

Que le Tribunal va ordonner par jugement Avant Dire Droit le 16 juin 2011 :

« Vu la nécessité,  désigne les nommés [REE], Charles ABI ENONCHONG et  [RTE] coadministrateurs de la succession de feu Chief Dr. Henri ENONCHONG, avec obligation de rendre compte à tous les successibles tous les trois mois, et ce jusqu'à l'intervention d'un jugement au fond; »



Malgré que ce soit sa propre requête, qui a conduit au jugement ADD/735/CIV du 16 juin 2011Charles ABI ENONCHONG initiera les défenses à exécution contre le susdit jugement avant dire droit en disant que ce tribunal n’était pas compétent et devrait se soumettre au Tribunal de Grande Instance de Manyu, bien que ce dernier tribunal ait été saisi bien après celui du Wouri et uniquement par Charles Abi ENONCHONG à l'insu des autres

En conformité avec la loi, en date du 28 Mai 2012, la Cour d’Appel du Littoral vidant son délibéré et saisie de la susdite procédure des défenses à exécution, a déclaré irrecevable la requête de Charles ABI et l’a condamné aux dépens ;

Le 22 juin 2011 Charles ABI ENONCHONG va déposer une requête aux fins de sursis à exécution à la Cour Suprême contre le jugement ADD 735/CIV du TGI du Wouri. Le 13 septembre 2011, sa requête sera déclarée irrecevable par ordonnance N°376 du le Premier Président de la Cour Suprême, Monsieur Alexis Dipanda-Mouelle.




Malgré ces décisions qui confirment la nomination de trois coadministrateurs, Charles ABI continue à s’accaparer tout seul de tous les biens de la succession de feu Maître Dr. ENONCHONG et multiplie des procédures vexatoires devant la Cour Suprême du Cameroun et d’autres juridictions en son nom propre ou en utilisant le nom de sa mère, Dame Florence OROCK EBAI, pour créer le dilatoire et spolier le patrimoine du dé cujus à l’exclusion des ayants-droit de ladite succession ;
Il perçoit tout seul les loyers de plus d’une vingtaine d’immeubles appartenant à la succession ENONCHONG malgré la désignation de Monsieur le Greffier en Chef du Tribunal de Première Instance de Douala – Bonanjo en qualité de Séquestre des Loyers ;
Que vu ce qui précède, il est clair que Charles ABI n’a pas qualité à administrer ou prendre tout seul des décisions ou engager des actions de façon solitaire pour le compte de la succession ENONCHONG.
Que cependant, nous souffrons énormément de l’habilité de cet individu récalcitrant à profiter des lenteurs judiciaires et à instrumentaliser la justice en initiant multiples procédures et en obtenant plusieurs ordonnances gracieuses ou jugements relatives à la succession ENONCHONG devant divers juridictions du Cameroun, tout en complicité avec certains Magistrats et à l’insu des autres coadministrateurs et ayants-droits de la succession ;
Que c’est ainsi qu’une liste d’appels téléphoniques produite au cours d’une procédure en justice a révélé la complicité du Magistrat MUKETE TAHLE ITOE qui a délivré un jugement du Tribunal de Première Instance de MUNDEMBA pour retirer une somme faramineuse 740.000.000 FCFA auprès des comptes de la N.F.C. Bank situés à la BEAC  - ledit Magistrat échangeait des appels journaliers avec son complice Charles ABI pour savoir si ce dernier s’était déjà accaparé de sa part du butin de leur hold-up bancaire ;
Que suite à cela, nous avons déjà informé Son Excellence Monsieur le Ministre de la Justice et la Commission National Anti-Corruption de ces actes et nous sommes bien informés que des enquêtes sont en cours pour découvrir la complicité de tout Magistrats mêlés à des actes de corruption avec Charles ABI ENONCHONG ;
Que les manœuvres frauduleuses de Charles ABI avaient été dénoncées en temps opportun auprès des autorités compétentes, et qu’il est poursuivi pour les infraction de dissimulation de procédure, de faux en écriture publique et authentique, ce qui aurait donné suite à une procédure d’Ordonnance de Renvoi du 28 Novembre 2010, pendante devant la Tribunal de Première Instance de Douala-Bonanjo relative particulièrement à la fabrication d’un faux acte de naissance pour s'octroyer la qualité d’ayant-droit et la fabrication d’un faux acte de mariage pour sa mère après le décès de feu Maître Dr ENONCHONG ;


Ordonnance de Renvoi du 28 novembre 2010

Toute en restant à votre entière disposition pour toute information complémentaire que vous trouverez nécessaire, et dans l’attente, veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de notre considération respectueuse.
Richard TAKANG ENONCHONG,Par procuration Henry NDIFOR ENONCHONG, Yrene ABANIE ENONCHONG, Sandrine Ruth ENONCHONG, Daniel BENGA ENONCHONG
Texte en italiques par la rédaction 

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